De la puberté à la ménopause, la vie des femmes est rythmée par le cycle menstruel.Ces différentes étapes de vie d'une femme, de la puberté, à la grossesse, jusqu’à la ménopause ont un impact sur la physiologie, la psychologie et l’état spirituel des femmes.
Comment le yoga peut aider
Le yoga est un formidable outil pour prendre en main sa santé et toute femme gagne à l’intégrer dans sa vie, entre autres pour palier aux désordres hormonaux. Plutôt que de recourir à la médication qui n’est pas toujours essentielle et comporte des effets secondaires, nous avons le pouvoir d’agir sur notre santé. La pratique certaines postures de yoga sont bénéfiques pour :- réguler le taux d’hormone
- réduire les crampes menstruelles et les douleurs
- gérer les états de stress de l’organisme
- aider à soulager les désagréments qui surviennent avant et durant les règles
- se sentir bien et apaiser
Postures
bénéfiques
La posture en flexion avant debout calme les
douleurs des règles, la posture du demi-pont stimule les ovaires en améliorant
la circulation sanguine au niveau des organes du petit bassin, la posture du
sage Marichi et le chien museau face au sol-chien museau vers le ciel agissent
sur les organes du petit bassin et les ovaires, en plus de détendre le système
nerveux, diminuant irritabilité et anxiété associés au SPM.
D’autres positions sont conseillées, mais en dehors des règles: le cobra, l’arc, la sauterelle. On évitera également la chandelle pendant les règles, ceci pouvant causer l’endométriose.
Par contre, pour les femmes en péri ménopause, la chandelle et la position sur la tête sont souveraines.
D’autres positions sont conseillées, mais en dehors des règles: le cobra, l’arc, la sauterelle. On évitera également la chandelle pendant les règles, ceci pouvant causer l’endométriose.
Par contre, pour les femmes en péri ménopause, la chandelle et la position sur la tête sont souveraines.
Le yoga pour réduire les douleurs menstruelles
Le
yoga, qui favorise la détente mentale et musculaire, aurait également la
capacité de réduire les douleurs menstruelles.
Une étude réalisée en 2013 a cherché à
observer l’efficacité du yoga sur les symptômes de la dysménorrhée. 30
femmes souffrant de dysménorrhée et 30 autres n’en souffrant pas ont suivi 2
séances de 30 minutes chacune par semaine pendant 8 semaines. Les femmes
devaient ensuite répondre à un questionnaire en relation avec les douleurs
menstruelles ressenties. Après 8 semaines de yoga, les questionnaires
révélaient un soulagement significatif des douleurs menstruelles de la part des
femmes souffrant de dysménorrhée. Une autre étude réalisée en 2011 a observé l’efficacité de postures précises de yoga sur le soulagement
des douleurs des règles : les postures du cobra, du chat et du poisson. 92
étudiantes souffrant de dysménorrhée ont participé, et 50 d’entre elles ont été
placées dans un groupe de yoga, l’autre partie représentant le groupe de
contrôle. Toutes les femmes ont été suivies pendant 3 cycles, et devaient
répondre à un questionnaire en rapport avec leurs menstruations. Les
participantes du groupe de yoga ont suivi plusieurs séances durant leur phase
lutéale (= phase se situant après l’ovulation et jusqu’au dernier jour du
cycle). Les résultats ont montré que les femmes suivant les cours de yoga ont
considérablement réduit l’intensité et la durée de leurs douleurs,
comparativement au groupe de contrôle. Enfin, une dernière étude réalisée en
2013 sur 126 femmes souffrant de troubles menstruels a montré que la pratique du yoga Nidra
(technique de yoga qui consiste en une sorte de sommeil éveillé) est non
seulement efficace pour lutter contre la dysménorrhée, mais également contre
l’hypoménorrhée (= règles peu abondantes et de courte durée), la ménorragie (=
règles abondantes et prolongées) ou encore la métrorragie (= perte de sang plus
ou moins abondante survenant en dehors de la période des règles).
Le
yoga, en plus d’être relaxant et de procurer des bienfaits sur le mental,
l’émotionnel et le spirituel, serait donc efficace pour lutter contre les
troubles menstruels, et en particulier sur la dysménorrhée. Il peut se
pratiquer en solitaire, mais les pratiques de groupe sont plus fréquentes. Les
cours collectifs réunissent généralement 10 à 20 personnes et durent environ 1
heure.
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